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31/05/2009

mon pays c'est la vie ...


 

"Et voir, et croire et boire, danser, crier, manger, nager, bondir, désobéir, voler, chanter, partir, repartir, souffrir, aimer ..."

Quand j'y pense , mon coeur bat si fort ...

J'ai pas fini ! J'ai encore du pain ... Je veux parler jusqu'à la fin de ma voix...

 

 

29/05/2009

la peur au ventre

 

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La peur au ventre, le doute de soi, ces maux qui ne sortent pas et qui tournent et me retournent à l'intérieur, ce matin la boule était une fois de plus là, transperçant de même la bas de mon dos fragilisé par des semaines de travail et de mise à vif. Juste besoin d'une main sur ce ventre, une main apaisante et aimante, pour le faire taire ou le faire parler, peut-être... La peur est utile et galvanise, parfois elle terrasse et inhibe. C'est pourtant la même peur, n'est ce pas, seul l'effet sur mon mental change, et sur mon état d'être.

Mais il faut avoir peur quand il y a lieu d'avoir peur, quand il y a danger. Sécuriser le périmètre, trouver une solution, agir. Notre corps nous parle, l'écouter, il nous indique, entendre et nous porte, avancer. Ventre ventriloque.

 

27/05/2009

suis pas fréquentable ...




You have to know ...

24/05/2009

je transpire...

 

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23/05/2009

chapeau bas


Jedi !

 

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Là, cette émotion qui m'étreint, mes fils, hommes en devenir, leurs grands corps, leurs esprits alertes et bondissants, attentifs et réactifs, trois coeurs d'or, d'airain, avec cet humour bien à eux, décapant, sans concession, jeunes et libres, avec des doutes et des convictions, et cette soif de vivre, d'éprouver, et d'exprimer.

Un déjeuner animé, comme je les aime, ça fuse de partout, ça rebondit, ça extrapole, ça crie, jure et raisonne.

" Maman, t'es un Jedi! "

Unanimes. J'en suis toute retournée.

 

20/05/2009

libres


 

 

" La liberté ne se possède pas. Ce n'est pas un objet, mais un attribut de notre personnalité. Nous sommes libres de résister à la pression extérieure, libres de faire ce que nous voulons, libres d'être nous-mêmes. Parfois plus, parfois moins. La liberté, c'est accroître, ou faire décroître peu à peu la liberté de départ ."

- Erich Fromm - L'art d'écouter -

 

 

 

 

19/05/2009

Jack Kerouac

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" Dimanche dans ma cabane... Cher John... couché à lire des haïkus et puis, debout pour aller prendre nu un bain avec éponges dans le jardin isolé et ensoleillé, seulement vu des daims s'ils regardent, ou par le cheval blanc qui a l'air vert dans l'ombre, ou par l'oiseau mouche, ce type heureux de Californie qui fredonne, ou par le rat dans ma cave qui a poussé des cris musicaux la nuit dernière quand il a cru que j'étais endormi. Ai passé de longues nuits plaisantes à dormir sous la lune brillante, dans une atmosphére sans vent parfaitement chaude, sur mon lit de paille entre le buisson des roses et la pente de la prairie, pensant au " Pourquoi?". Bien et pourrais-tu m'écrire une lettre, John, pour me dire pourquoi il y a cette existence apparente dont nous savons bien sûr qu'elle est une simple illusion, mais c'est une illusion significative susceptible de transmettre quelque chose de quelque façon dans une sorte d'accomplissement divin, sorte d'achévement infini quand nous atteignons la vitesse de la lumière et rejoignons la lumière constante et l'éternité d'or? Oui. Mais pourquoi n'est toujours pas expliqué et comment est un autre mystére. Je m'émerveille devant le calme des poétes de haïkus japonais qui se contentent de se réjouir du passage des jours et vivent dans ce qu'ils appellent des "huttes-à-ne-rien-faire", et sont tristes, puis gais, puis tristes, puis gais, comme les moineaux et les burros, et les écrivains américains nerveux."

-Jack Kerouac, lettre à John Clellon Holmes, 27 mai 1956-

 

 

for a long time



17/05/2009

Hier encore


16/05/2009

petit déjeuner

 

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                                - photo Edwyrd Edwards -

 

 

 

Me suis réveillée différente, un tantinet, un léger déplacement, une partie de ma peur surmontée sans doute, une sorte de calme, comme si quelque chose s'était inscrit en moi, une sérénité, je me rends compte que je ne trouve pas le mot approprié. J'ai comme l'impression de m'être détachée et reconnue à la fois. Le monde est si vaste, et chacun de nous si complexe, et pourtant parfois tout peut être si simple, une évidence. Etre à ce que l'on est. Sans détour. S'accepter et apprendre. En contact avec cet inaliénable en soi. Là.

Je profite de cet état qui me parait pouvoir n'être que fugace. Pas encore imprimé dans ma personnalité si tactile et éperdue de sens, néanmoins le changement s'opère, cette sorte de sagesse sans inquiétude pourrait s'installer et me profiter. La lumière dehors n'a pas la même teinte ce matin.

 

 

13/05/2009

les femmes de ma vie

 

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Alors là bizarrement, encore plus difficile. Sans doute et par la force des choses ma mère. Maman qui n'a jamais pu se permettre de m'aimer mais qui a tendu de tout son être à le faire, ce malgré la lourde note qui nous sépare, je le lui suis reconnaissante, une guerrière à sa manière. Je dois dire que j'ai eu la plus destructrice et constructive au fond mère qu'il soit au regard de ma vie, j'avoue que je regrette qu'elle ne puisse pas entendre ce message, sa folie l'a emportée. Il y a eu aussi Madame Porez, ma professeur de danse , j'ai démarré à quatre ans, elle a tout de suite décelé le problème, et m'a orienté vers le piano. Peu de femme phare dans ma vie, à part quelques actrices, et quelques Christine(s), c'est étrange, les trois femmes qui ont le plus comptées avaient toutes ce prénom. Une néanmoins plus que les autres, une sorte d'ovni, avec un don subliminal, comment vous dire, elle avait cette capacité à lire dans votre âme! Ma petite soeur aussi, mais pas forcément pour les raisons habituelles, sans doute même malgré cette étrangeté entre nous , cette racine commune, indéfinissable, au point que nous sommes les premières incapables de le communiquer même entre nous, c'est que chez nous, la communication c'est comme chez d'autres pas savoir jouer au scrable sans se mettre dessus à coup de Petit Robert!  Cela m'a pris beaucoup de temps à faire confiance à une femme, et à forcément du même coup à moi-même. Toujours eu le sentiment que  je ne mettrais jamais de fille au monde, sans doute parce que j'avais à m'enfanter mais aussi parce que j'étais un danger potentiel pour ma fille, ma jalousie et mon manque de réalité l'aurait desservie, non pas que ce manque d'identité n'ai pas déstabilisé mes garçons, mais moins sans doute que pour une fille, mais là au fond c'est de moi que je parles, n'est ce pas. Néanmoins, j'en ai rencontré une, oui, au dessus de la mêlée, une psychologue, s'appelait Mortellette et m'a sauvé la vie , à croire que parfois le vocabulaire prend des chemins de traverse. Allez, vingt ans pour s'accepter comme telle, et puis maintenant que je les découvre toutes ces femmes, que je me permet d'être une des leurs, je suis fière, oui à quarante ans et quelques quatre de plus d'être femme, eh bien cela m'aura pris presque un demi-siècle! L'autre demi pour le vivre pleinement ? 

 

12/05/2009

j'aspire ...

 

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10/05/2009

les hommes de ma vie

 

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Pas souvent dis je t'aime dans ma vie, pas non plus eu en plus de quarante ans eu à tant le dire, et surtout à le vivre. Le premier, c'est mon père, enfin peut-être mon père, il m'appelait sa princesse, Sissi, jusqu'à l'épisode Marcel, quand à trois ans je suis passée de princesse à putain, et avec évidemment les gestes en conséquence, on adore une couronne de jais sur une blondeur de pureté et on maltraite avec autant d'ardeur une poupée qui a perdu de sa superbe, Maurice, pour moi papa et encore aujourd'hui, malgré tout. Le deuxième, oh! plus léger, enfin presque, c'était le fils aîné de l'amant de ma mère un pédophile qui consommait les petites filles comme d'autres le potage, j'étais très liée à sa soeur Marianne, on faisait de la danse ensemble, lui, mon amour de jeunesse s'appelait Florent, je l'ai aimé de six à seize ans, je me souviens très bien, j'avais des chaussettes jaunes et une chemise de grand-père en chemise de nuit  toujours ce conditionnement! et je crois bien que nous avions parlé de Nietzsche ce soir là, et il m'a embrassé, je sens encore la puissance de sa langue. Et à dix huit ans , j'ai rencontré celui qui allait bouleverser ma vie, c'est drôle, je lui ai demandé de m'épouser au bout d'une semaine, m'a pris pour une folle, normal, et puis finalement a dit oui, douze ans mon aîné, trois fils que j'aime au delà du disible et puis tant de partages et d'épreuves, néanmoins au milieu de ce parcours de plus de vingt ans , un amour fou sans fondement et sans suite pour un jeune homme disons oui douze ans plus jeune, Aurélien, comme dans un roman, oui, voilà un amour romanesque, si pur et si riche en écriture.Un autre, pour lequel je garde une amitié profonde, et puis là tout récemment une sorte de fièvre, un vent qui décoiffe. Peu de je t'aime dans ma vie, mais tous sur la durée, tous des hommes qui ont une place plus qu'importante , tous à des degrés divers. Père, amis, amants, fils, époux, et possible. Les hommes qui comptent pour moi sont rares et précieux. Précieux et rares. J'ai dit à peu je t'aime, mais toujours en quantité. Jamais pu être autrement. Fidèle à sans doute cette exigence au fond de moi, pas de demi-mesure. Pas sûre au fond que je sois un cadeau pour tous ces hommes là, pas convaincue du contraire non plus.

 

 

emporte-moi ...



 

" Coeur enchaîné, esprit libre. Quand on enchaîne rudement son coeur et qu'on le tient prisonnier, on peut accorder bien des libertés à son esprit. "

- Nietzsche -

 

 

 

09/05/2009

seras-tu là ?


 

 

 

07/05/2009

pour me comprendre


06/05/2009

penser

 

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                                             - photo Sylvaine Vaucher - 

 

 " Penser, c'est le moyen de souffrir. Laissons nous aller au vent de notre coeur tant qu'il enflera la voile "

- Gustave Flaubert -

 

 


podcast

l'amour

 

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                                       - sculpture de Mélanie Quentin -

 

C'est parfois un serpent magicien,

Lové prés de ton coeur.

C'est parfois un pigeon qui roucoule,

Sur la fenêtre blanche.

 

C'est parfois sous le givre qui brille

la vision d'une fleur.

Mais il méne, en secret, à coup sûr,

Loin de la joie tranquille .

 

Il sait pleurer si doucement

dans la priére du violon,

Il fait peur quand on le devine

Sur des lévres que jamais on n'avait vues .

 

 - Anna Akhmatova -

 

 

07:55 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : art, poésie, état d'âme

02/05/2009

Christine

 

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J'avais douze ans, elle quinze. De jais autant que moi de paille, notre amitié a commencé autour d'un feu guitare à la main, elle, la main sûre et rebelle, moi plus tendue et fragile. A priori aucune raison pour que notre relation perdure plus que cette semaine à restaurer une vieille bâtisse au fin fond de la Bretagne, l'a priori n'est pas mon fort et elle détestait ça aussi. On s'écrivait beaucoup, j'ai encore ses lettres, elle avait une écriture ronde et violette toujours beaucoup de mots, beaucoup de chagrins d'amour, beaucoup de violence et de rêves. En cela aussi on se ressemblait. Elle m'a fait découvrir Higelin, Prévert, la Leffe, son journal intime, Nietzsche, Buster Keaton et La bombe humaine, m'a appris à grogner et à jurer. Piercée et tatouée elle fonçait toujours, brûlait et rageait en permanence. Christine. Ma meilleure amie pendant prés de quatre ans, femme pendant que j'étais brindille, des crises de cafard noir profond comme de l'encre, et des rires aussi toujours déployés et sonores. Un jour elle s'est ouverte les veines, dans sa baignoire blanche faïence après m'avoir écrit cette lettre sang mauve sur gris, une fois de plus mais la dernière, et j'ai rien pu faire. Je lui ai jamais dit je t'aime. Elle non plus.